Jardin japonais : comment faire un jardin zen ? arbuste, idées, photos

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Qu’est-ce qu’un jardin japonais (ou jardin zen) ? Comment faire un jardin japonais ? Comment faire un jardin zen pas cher ? Quelles plantes pour son jardin japonais ? Où visiter les meilleurs jardins japonais en France ? Comment créer le plan du jardin zen ? Où acheter la déco d’un jardin japonais ?

L’équipe d’AlloJardin.com vous apporte ses conseils pour créer un jardin japonais réussi! Comprendre la philosophie du jardin japonais (ou jardin zen), trouver les bons arbustes à fleur, adapter sa déco pour un petit jardin zen ou encore trouver des idées pour aménager un petit jardin japonais facilement et pas cher : vous saurez tout sur les jardins japonais.

Qu’est ce qu’un jardin japonais ?

Parmi l’ensemble des différentes influences d’aménagement de jardin, le jardin japonais est celui qui fascine le plus. Mais alors pourtant tant de ferveur autour de ce style de jardin si particulier ? Le jardin japonais est par définition le lieu privilégié pour entrer en contact avec les dieux et se doit de représenter la sérénité. Sobriété et simplicité doivent être les maitres mots et dégager une atmosphère de paix, de quiétude et de contemplation.

Ce n’est pas qu’une représentation de la nature mais également une expression philosophique et religieuse. Il s’agit de créer un idéal en miniature, dans un espace délimité, qui permette de méditer sur soi-même.

Jardin japonais ou jardin zen ?

Pour le grand public, le jardin japonais et le jardin zen sont similaires. De nos jours, on ne fait plus la différence entre les deux car zen est devenu synonyme de “relaxant”. Quand on parle de jardin zen, on s’imagine un espace extérieur vert agréable et prédisposant à la détente.

Le jardin zen représente aussi un espace de quiétude et de méditation. Il est composé de sable, graviers, mousse et rochers. Le principe originel d’un jardin zen veut qu’il soit la représentation d’un paysage montagneux entouré par la mer ; ces éléments étant représentés l’un par un rocher, l’autre par du gravier ratissé en vague. La mousse n’est que le seul organisme végétal. Ce jardin sec est habituellement de petite surface.

Si vous n’êtes pas encore convaincu par ce style de jardin, n’hésitez pas à consulter notre guide spécial pour bien comprendre comment aménager son jardin, étape par étape.

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Jardin japonais : les éléments importants

L’eau

L’eau est un composant fondamental du jardin japonais. Elle peut être calme ou agitée par un courant. Elle peut jaillir d’une petite fontaine ou provoquer le mouvement d’un instrument en bois. Elle peut tout simplement mouiller le sol des allées, signe de politesse pour les hôtes. Vous aurez compris que l’atmosphère humide est partie intégrante du jardin japonais. L’eau peut se charger de significations symboliques, ainsi les étangs prennent souvent la forme des caractères chinois.

Souvent le plan du jardin est fondé sur une spirale, c’est à dire que l’eau surgit de la terre ou tombe du ciel ; elle est récupérée par des formes en spirales qui la mène vers le centre de la parcelle où elle disparaît dans un pot en terre cuite. Le cycle de l’eau est ainsi bouclé. Or la spirale est un symbole cosmique universel que l’on retrouve à l’état naturel.

Les pierres

Les pierres jouent aussi un rôle majeur dans la composition des jardins japonais. Au Japon, les pierres jouent un rôle religieux : elles abritent les esprits divins. On les recherche dans les montagnes ou dans le lit des rivières. Elles sont choisies avec soin, par leurs formes, leurs dimensions ou leurs couleurs afin d’obtenir une composition harmonieuse. Les pierres de récupération sont très recherchées car leur patine, leur aspect ancien détermine leur valeur. Le positionnement des pierres est en effet très important. Telle pierre impose une implantation verticale. Telle autre affleurera à peine le sol. L’art de dresser les pierres n’emprunte rien au hasard : c’est une façon de cristalliser une énergie bénéfique à l’ensemble du jardin.

Ce soin dans le choix des pierres joue un rôle considérable dans l’aménagement des abords des maisons puisque la pierre fait le lien entre l’intérieur et l’extérieur. Dites-vous bien qu’une pierre n’est pas choisie parce qu’elle se distingue des autres mais par la façon dont elle pourra composer avec les autres. Une pierre n’est jamais seule. Pierres plates et pierres dressées sont associées et disposées de telle façon qu’elles donnent une impression d’une dynamique, d’une vie et de ses mouvements. La règle est de les réunir par nombre impair. Trois pierres est l’assemblage de base. Dans la tradition japonaise, elles représentaient l’univers (le ciel, la terre, l’homme). Elles fondent le jardin, lui même univers en miniature.

« L’art offre à l’esprit ce que le monde lui refuse : l’union de la contemplation et de la paix » – André Maurois 1966

Les pierres naturelles et celles présentes dans notre environnement sont à privilégier. Rappelons que le jardin japonais est la transcription d’un paysage en miniature mais au plus proche de ce que l’on observe autour de soi, par conséquent si l’on choisit des rochers ou pierres issus de nos régions, le jardin sera en communion avec ce paysage.

Les pas japonais et le sable

Les pas japonais permettent de s’immerger dans la verdure et de faire ainsi partie intégrante du décor. Le sable des jardins japonais est un gravier concassé en granit et non du sable des rivières. Sa forme n’est pas arrondie. Il se compacte facilement et permet de réaliser des dessins. Les motifs sont infinis : on peut lui faire simuler un océan calme ou une tempête. Avec un râteau spécial en bois le jeu est délicieux. Le sable peut être ratissé en cercles, damiers, en ondulations serrées ou larges.

Les graviers

Les graviers jouent un rôle important dans les jardins. Toutes les formes, toutes les tailles sont possibles. Le plus spectaculaire par contre, ce sont les petites pierres plates, rondes ou ovales que l’on dispose en écaille de poisson. Les graviers les plus fins, en granit, servent à construire des sols de jardins secs. Ils se plient au ratissage et tiennent les formes plus longtemps.

Les ponts

L’eau omniprésente a provoqué la multiplication des ponts. Les formes varient à l’infini. Ce peut être une simple pierre, ou un pont en bois légèrement arqué, voire même un pont couvert d’une galerie en bois. Le pont peut aussi partir en zigzag au milieu d’un petit étang : ne jamais oublier que le changement d’axe est une des caractéristiques profondes du jardin japonais. Un conseil : les ponts rouges sont à proscrire chez nous car leur effet est trop artificiel.

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Le shishi odoshi

Le shishi – odoshi est un bambou à fond bouché en équilibre sur un axe maintenu entre deux pieds. Un conduit le remplit d’eau et une fois rempli, il bascule, se vide et retombe sur une pierre en faisant un bruit sec. Le shishi – odoshi permet par son claquement régulier de mieux apprécier le silence.

Les clôtures

Comme l’ensemble de l’architecture japonaise, les clôtures sont légères. Certains éléments de barrières semblent ne servir à rien et pourtant, ils guident le regard ou les pas. Ce sont le plus souvent des tressages à base de bambou. Ils ont une diversité infinie mais très codée. Au Japon, la barrière est un langage. On évoquera d’abord les barrières en bambou, qui préviennent que l’atmosphère du jardin va changer. Bref, ces barrières ne ferment pas, elles font figure d’incitation. On citera aussi la porte, ouverte, sans clôture ni à droite ni à gauche, mais quel intérêt ? Si ce n’est de nous montrer qu’elle s’ouvre sans violence vers un autre monde.

Les barrières de bambou font partie, au même titre que les pergolas des ornements du jardin. Il existe dans l’art du jardin japonais des dizaines de modes d’assemblage qui portent un nom spécifique et sont associés à une circonstance précise. Mais nous occidentaux nous nous y perdons. Par contre : un conseil : n’utilisez pas de clous vulgaires mais des liens de ficelle noire pour faire tenir vos assemblages en bambou, osier, branchages ou brandes. Tout le japon est dans l’attache avec une ficelle noire.

Les ornements et raffinements

Pas de jardin japonais sans ces objets fragiles que sont les lumières, lanternes et sculptures. Attention à ne pas sombrer dans le ridicule, comme par exemple les sculptures d’animaux des temples shinto qui nous rappelleraient plutôt les nains de jardins. De même le maniement des lanternes en pierre est très délicat car ces lanternes rappellent trop leur origine et il est facile de tomber dans le pastiche. Par contre, on peut s’inspirer des jardins japonais pour voir comment les déposer habilement pour éclairer à peine un chemin par exemple.

Le tsukubai

C’est une petite vasque à ablutions, en pierre, à fonction purificatrice : elle sert à se laver les mains et si, l’eau est une eau de source qui coule, une petite louche en bambou permet de boire un peu d’eau.

Les poissons

Indispensables, les carpes koi sont multicolores (surtout pas grises). Elles apportent une animation.

Tous ces éléments, les plus traditionnels du style japonais, ne vous empêchent pas pour autant d’y intégrer d’autres éléments plus modernes et tout aussi intéressants, comme par exemple un portail original, une magnifique terrasse en bois, ou encore une véranda ou une pergola.

Comment faire un jardin japonais ?

Plan jardin japonais

Le jardin japonais n’est pas crée au hasard mais requiert un véritable plan sur mesure. Il faut tout d’abord faire un plan de l’état existant : où se situe la maison ? Comment est-elle orientée ? Quelles pièces correspondent avec quel axe visuel ? Ce travail est important car il porte toute la relation du jardin avec la maison et avec son environnement. Il est important d’installer des relations entre le jardin et la course du soleil.

Observez les points forts à l’extérieur du jardin que vous ferez entrer dans votre composition (ex : des arbres spectaculaires). Vous pouvez commencer à jouer : où mettre le plan d’eau ? Où disposer les pierres ? Par où passer pour aller au fond ? Vous réfléchirez à tous ces détails sans oublier les pleins et les vides. N’hésitez pas à arpenter votre terrain pour tester les vues. N’hésitez pas à changer d’avis si l’équilibre vous paraît incertain.

Conseil N’oubliez pas que l’ambiance d’un jardin japonais se doit d’être calme. Le silence est l’ami du jardin japonais. On écoute alors le chant des oiseaux, le bruit du vent dans les feuilles des arbres.

Les principes de composition sont issus de la tradition chinoise et de l’opposition entre le Yin et le Yang (le vide et le plein, l’ombre et la lumière, l’eau et les pierres, l’intérieur et l’extérieur). Le vide joue un grand rôle dans la composition des jardins. C’est ce qui explique en partie que l’on ne puisse marcher sur les sols de sable ratissé. Ils sont conçus pour favoriser la méditation. Pas de symétrie dans les jardins japonais mais au contraire une complexité, une succession de plans. Et cette complexité de paysage est accentuée par des allées qui serpentent.

Un petit secret : le chiffre trois. Assemblez trois pierres, ou plantez trois boules ou en multiple de trois. Le chiffre impair est associé à la chance.

Un jardin japonais sera toujours à l’ombre ou à mi ombre. Au sol : pas de gazon, mais de la mousse. Il convient de proscrire les angles pour privilégier volontairement les courbes dans les massifs et de végétaliser les arêtes ou recoins de bâtiments. Les mauvais esprits étant censés se déplacer en lignes droites uniquement (les jardins de Versailles constituent pour nous le contre-exemple). Réfléchissez à l’ambiance que vous souhaitez, ce lieu doit vous apaiser.

Vous souhaitez vous lancer dans la création d’un jardin zen ? N’hésitez pas à demander de l’aide à un paysagiste, faites une demande de devis gratuit sur AlloJardin.com. Si vous vous sentez l’âme d’un paysagiste, vous aurez probablement besoin d’un logiciel d’aménagement de jardin.

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Conseils pour la création d’un jardin zen

Concrètement, l’aménagement d’un tel jardin nécessite quelques précautions. Voici quelques astuces pour vous aider dans la réussite de votre jardin de sable :

  • installer le sable sur une surface plane et non humide si possible.
  • choisissez un emplacement protégé du vent destructeur de dessins.
  • posez un feutre ou des plaques alvéolées sous le gravier pour éviter les mauvaises herbes.
  • ajoutez des adjuvants au sable pour qu’il colle et que les dessins ne se défassent pas trop vite.
  • l’épaississement du sable doit être de 7 à 8 cm.
  • Gardez à l’esprit que malgré les ratissages, le sable a tendance à se tasser, il faut alors tout recommencer en rajoutant du sable et refaire les dessins une à deux fois par an.

Où acheter la déco d’un jardin japonais ?

Vous trouverez les objets décoratifs sur des sites sur internet : coffret jardin zen, fontaines…Concernant les carpes koï indispensables, sachez que depuis quelques années plusieurs élevages existent en France, dont un important en Languedoc. Elles vous arrivent en express, enfermées dans un sac en plastique empli d’eau et protégé par un solide carton. Leur prix n’est plus exorbitant. Les shishi – odoshi se trouvent dans le commerce, tout faits.

Quelles plantes pour un jardin japonais ?

La palette des végétaux utilisés reste volontairement restreinte. Le plus souvent un jardin ne contient pas plus d’une douzaine de plantes différentes sans que cela nuise à la beauté du jardin. Une variété réduite de couleurs et de textures confère un sentiment d’unité et d’harmonie. Les japonais utilisent les arbres pour marquer les saisons : les cerisiers pour le printemps, les érables pour l’automne, les pins pour l’hiver.

Il est également recommandé de ne pas planter un arbre au milieu du jardin car l’idéogramme de l’arbre au milieu du carré signifie « être en détresse ». Avant toute chose il nous faut considérer que les plantes japonaises s’acclimatent bien chez nous si elles y trouvent ces deux facteurs : humidité ambiante (avec terrain drainé) et protection contre les vents desséchants. Les plantes présentées ici sont toutes cultivables chez nous.

Les arbres sans fleur

Parmi les arbres sans fleur, on retrouve l’érable du Japon « Acer palmitum » qui est l’essence principale utilisée dans les jardins qui s’affirme surtout en automne lorsqu’il change de couleur en rouge ou en orange. Il pousse dans des endroits protégés du vent et en terre non calcaire. Les arbres pleureurs, le saule pleureur Salix babylonica sont typiques et prennent tout leur valeur au bord d’une place d’eau. N’oublions pas le Cercidiphyllum japonicum exigeant une atmosphère humide ou alors l’arbre de Judée Cercis siliquastrum plus adapté chez nous.

Parmi les conifères : il y a le pin qui est un des éléments marquants des jardins japonais. Du fait de son vert persistant, on l’apprécie pour faire ressortir les floraisons printanières éphémères ou alors les couleurs des érables en automne. Dans nos régions le pin noir d’Autriche (Pinus nigra austriaca) est plus adapté au calcaire et est plus rustique. Sur le littoral, le pin de Corse) pousse dans le sable et résiste aux embruns.

Les arbres à fleurs

Parmi les arbres à fleurs, il y a le cerisier japonais avec de gros bouquets de fleurs ; lorsque les jardins sont plus petits on utilise le prunus subhirtella à fleur plus simple. On trouve aussi le pommier à fleurs le pommier du japon, aussi spectaculaire que le cerisier.

Le bambou

Le bambou a une place à part ; ce n’est pas un arbre mais une herbe. Parmi les grands bambous, vous aurez le Phyllostachys nigra qui est un bambou noir pouvant atteindre jusqu’à 10 m de haut, vous trouverez la variété « Hennonis » plus vigoureuse et un peu moins noire. La variété « Castillonis » aux canes jaune brillant ou « Phyllostachis vivax Aureocaulis » ont des développements rapides. Pour mettre en graphisme et la couleur des canes de bambou, on débarrasse les petites branches sur le tiers inférieur de leur hauteur ce qui permet de planter des fougères à leur pied.

Arbustes du jardin japonais

Si l’on recherche des effets, il faut se tourner vers les azalées japonaises « Rhododendron kaempferi », les camélias « camelia japonica » ou « camélia sasanqua ». Ou vers des arbustes que l’on peut facilement tailler tels que les Mahonia, les « arbre de Judée », les boules de neige parfumées « Viburnum carlesii », des Viorne persistantes « Viburnum Davidii » , des fougères « Polypodium interjectum » , des cognassiers du Japon « chaenomeles japonica », des pivoines arbustives « paenia sulfruticosa ».

Parmi les arbustes ou végétaux persistants, il y en a qui sont taillés pour reproduire les collines, les montagnes et certains « sculptés » évoquent des rochers,. Le rôle de ces arbustes est de constituer des volumes entretenus par des tailles régulières et suggestives. En voici certaines : le laurier tin « viburnum tinus », le buis « buxus », les colonnes de genevriers « juniperus Skyrockett », les lavandes « lavandula angustifolia », la sauge officinale « salvia officinalis »…

Jardin japonais : philosophie du jardin zen

Le jardin japonais est par définition le lieu privilégié pour entrer en contact avec les dieux et se doit de représenter la sérénité. Sobriété et simplicité doivent être les maitres mots et dégager une atmosphère de paix, de quiétude et de contemplation. Ce n’est pas qu’une représentation de la nature mais également une expression philosophique et religieuse. Il s’agit de créer un idéal en miniature, dans un espace délimité, qui permette de méditer sur soi-même.

Depuis plusieurs siècles, la fascination de l’Asie traverse l’histoire des pays occidentaux. Nous sommes de plus en plus imprégnés de culture asiatique. Ce goût du Japon a donc guidé des dizaines de créateurs de jardins qui se sont fondus dans les méthodes des paysagistes japonais.

On trouve l’origine des jardins japonais au sein des échanges et de l’influence de la Chine. En effet à partir du Vème siècle, les Japonais ont adopté la philosophie bouddhiste. On découvre dans l’art chinois l’ensemble des arts représentés dans la philosophie du jardin japonais :  le paradis, la montagne, le lac…

Cette tradition du jardin japonais remonte à l’époque de Nara (710-794). Il existe différents styles dont les plus célèbres sont :

  • le jôdo shiki (terre pure), où le paradis de la terre pure est recréé à travers un étang, une île, un pont et un pavillon style majeur des temples bouddhistes des époques Heian (794-1185) et Kamakura (1185-1333).
  • le karesansui (jardin sec) des temples zen de l’ère Muromachi.
  • le roji (terre découverte) également appelé « chatei (jardin du thé) », jardin annexe d’un pavillon de thé « chashitsu ».
  • le daimyô (seigneur féodal), grand jardin circulaire apprécié des seigneurs de l’époque d’Edo pour leurs châteaux ou leurs résidences.

À partir de l’ère Meiji (1868-1912), beaucoup d’hommes politiques et d’hommes d’affaires font aménager des jardins de ce type à leur domicile.

Les jardins japonais à visiter en France

Si vous souhaitez trouver l’inspiration pour la création d’un jardin japonais ou si vous souhaitez simplement vous ressourcer, nous vous recommandons vivement d’aller vous balader dans un ou plusieurs des jardins japonais en France. Vous trouverez ci-dessous une liste de jardin japonais à visiter sans hésiter :

  • Parc oriental de Maulévrier : situé dans le Maine et Loire, c’est le plus grand jardin japonais en Europe crée entre 1899 et 1913. Ce parc est un exemple exceptionnel de jardin paysage crée autour d’un lac artificiel. C’est véritablement l’eau qui règne et qui sert de fil directeur. Il y circule un petit cours d’eau symbolisant les étapes de la vie : agité pour l’enfance, calme pour l’adolescence, sinueux pour la vie adulte, petit étang pour la vieillesse.
  • Jardin japonais du Parc botanique de Haute-Bretagne (Le Châtelier, Ille-et-Vilaine).
  • Jardin japonais du Havre (Seine-Maritime) crée en 1993 en l’honneur du jumelage entre le port d’Osaka et celui du Havre.
  • Musée et jardins départementaux Albert Kahn (Boulogne, Hauts-de-Seine) où une équipe continue de perpétrer grâce aux anciennes photographies, la magie du lieu laissé par Albert Kahn. Ce jardin est une mine d’idées pour l’amateur de japonisme, et pas seulement dans son jardin japonais.
  • Jardin japonais du Château de Courances(Essonne) connu pour ses érables et ses hêtres pourpres.
  • Le jardin zen d’Erik Borja (Beaumont-Monteux, Drôme) qui est passé maitre dans l’art d’adapter à notre pays le principe de composition des jardins japonais. Pour preuve son jardin avec ses mélanges de plantes méditerranéennes comme les genévriers et les cyprès judicieusement taillés en nuage auquel il a ajouté quelques bambous nains (Pleioblastus Auricoma). Il a divisé son espace en une succession de nombreux jardins définis par la tradition japonaise, à savoir le jardin d’accueil, le jardin de méditation, le jardin de thé, le jardin de promenade et le jardin du dragon.
  • Les jardins de Ly (Senarpont, Somme) comporte entre autre une collection de 150 bonsaïs.
  • Le jardin japonais de Compas – Caffarelli à Toulouse est inspiré directement des jardins japonais de Kyoto.
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