Quel est le prix d’un mur de clôture ?

Prix d’un mur de clôture en 2024

Un mur de clôture peut être constitué à partir de différents matériaux comme la pierre, le béton ou encore le parpaing. Le prix d’un mur de clôture grillagé se situe entre 22€ et 70€ le mètre linéaire. Il faut prévoir 75€ à 150€ par m² pour une clôture en parpaings et 30€ à 130€ par mètre linéaire pour une clôture en bois.

Les tarifs indiqués ci-dessus ne comptent que la fourniture du matériau (hors pose). Pour chiffrer le prix d’un mur de clôture dans sa globalité, il faut rajouter :

• le prix des fondations : qui dépend de la configuration du terrain
• Le prix des finitions : pose d’un enduit, peinture…
• Le coût de main-d’oeuvre si les travaux sont délégués à un artisan
• La destination du mur : simple clôture ou mur de soutènement

Qui contacter pour monter un mur de clôture ? Le professionnel le mieux placé pour monter un mur de clôture est le maçon. Il possède en effet tout le savoir-faire pour manipuler les matériaux en béton ou en pierre et il maîtrise les différentes techniques de pose.

Par ailleurs, cet artisan qualifié saura conseiller au mieux sur la nature de parpaing, de la pierre, ainsi que sur le scellement à prévoir. Enfin, en fonction de la configuration du terrain, il pourra juger de la profondeur des fondations nécessaires.

Le prix de pose dépend de plusieurs critères :

• La configuration du terrain
• Le type de mur de clôture : béton coulé, parpaing ou pierre
• les travaux liés aux fondations

La fourchette de prix de pose d’une clôture peut varier entre 30€ et 60€ du mètre linéaire .

Mur de soutènement ou mur de clôture ?

Avant de détailler le principe de construction de chaque type de mur de clôture, commençons par éclaircir un point : quelle est la différence entre un mur de clôture et un mur de soutènement ?

Tout comme n’importe quelle clôture, le muret permet avant tout de délimiter et sécuriser un terrain. Un mur de soutènement fait référence à une construction destinée à retenir les poussées de terre. Il est généralement édifié lorsqu’une construction a nécessité une surélévation du terrain par rapport à la zone naturelle. De ce fait, en bordure de propriété, les terres doivent être maintenues pour éviter un affaissement du terrain.

Parpaing, béton, pierre : quel matériau choisir ?

Avant tout, il est important de souligner que le terme parpaing est devenu aujourd’hui un nom générique qui peut aussi bien s’apparenter à un bloc en béton qu’à un élément en pierre. Voici les principales caractéristiques du parpaing, de la pierre et du béton :

• Le parpaing : son prix est compris entre 75€ et 150€ par m3 posé. Les parpaings sont faciles à mettre en œuvre, il suffit de les empiler et de les fixer entre eux avec du mortier pour obtenir un mur en parpaing. Les parpaings pleins peuvent être utilisés pour d’apporter un maximum de solidité à la clôture. Les parpaings doivent être peints ou recouverts (avec du crépi, par exemple) pour obtenir un résultat esthétique.
• Le béton : le prix d’une clôture en béton est compris entre 70€ et 200€ par m3 de béton coulé. Le mur est fabriqué en coulant du béton entre deux plaques. L’installation des plaques est relativement rapide. Le temps de séchage, lui, est plus long et il faut prévoir d’utiliser une toupie béton. Ce type de mur est très stable.
• La pierre : le prix d’une clôture en pierre est compris entre 140€ et 280€ par m² tout inclus, selon la taille et la nature des pierres utilisées. Très esthétique et naturel, ce type de clôture est solide et durable. Nous recommandons de déléguer les travaux à un professionnel, la confection d’un mur en pierres demandant un savoir-faire particulier. Ce type de construction permet de créer des arrondis ainsi que toutes les formes décoratives possibles.

Clôture en pierre, en béton ou en parpaing, que choisir ? Tout dépend du résultat souhaité, du budget et de temps disponible. Le mur en béton est le moins cher, bien que certaines clôtures en parpaing soient moins coûteuses. La clôture la plus esthétique est la clôture en pierre, qui apporte du cachet au logement, mais elle ne correspond pas à tous les styles d’aménagements extérieurs.

Le mur de clôture en parpaing de béton

Comme son nom l’indique, cette clôture imite le principe de construction d’une maison en superposant des blocs de béton. Il existe deux types de parpaings :

• Les parpaings creux, qui se distinguent par la présence d’une ou plusieurs alvéoles au centre du bloc. Il s’agit du parpaing le plus répandu pour la construction d’un mur standard.
• Les parpaings pleins qui comme leur nom l’indique sont totalement remplis de béton. Ces blocs se distinguent par leur très grande résistance. Ces pièces de béton sont utilisées en priorité pour les murs de soutènement.

Le mur en parpaing est l’une des clôtures en dur les plus couramment utilisées. Techniquement, il est le plus simple à réaliser en comparaison des autres modèles de mur de clôture.

Par ailleurs, le parpaing est aussi le plus économique des matériaux de construction. Le tarif d’un parpaing est en effet particulièrement accessible puisqu’il oscille entre 1€ et 3€.

Ce prix varie selon deux principaux critères :

• La nature du parpaing : qu’il soit plein ou creux, il existe plusieurs modèles de parpaing (bloc d’angle, bloc linteau, bloc de jambage ou bloc à bancher).
• L’épaisseur du bloc

Mur de clôture béton coulé

Le principe est ici de faire couler du béton entre deux plaques qui constitue un coffrage. Des armatures métalliques sont rajoutées pour renforcer la solidité du mur (principe du béton armé). Ce type de mur de clôture en béton est souvent privilégié pour les murets de grande hauteur, car la stabilité est mieux assurée qu’avec une succession de rangée de parpaings.

Muret de clôture en moellon ou en pierre

Même si l’amalgame est souvent fait entre le moellon et le parpaing, il faut savoir que le moellon n’a rien à voir avec le béton.

Il s’agit d’un élément en pierre ordinaire qui va servir à édifier un mur, de la même manière qu’un parpaing. Le moellon est issu d’une pierre calcaire qui présente l’avantage de pouvoir facilement être façonné pour obtenir la forme désirée.

Ainsi, des blocs pourront aisément être extraits pour ériger des murs. Grâce à sa maniabilité, le moellon est pratique pour construire un mur arrondi et permet une grande liberté créative dans la forme générale du muret.

Il est aussi possible d’opter pour le mur en gabion, très tendance.

Avantages et inconvénients des différents matériaux

Voici une synthèse des points positifs et négatifs de chacun.

Comment se déroule la construction d’un mur de clôture ?

La pierre taillée n’est pas aussi simple à trouver qu’un parpaing. Par ailleurs, son prix est relativement élevé. Pour limiter les frais, nous donnons une astuce : partir en quête de pierres laissées à l’abandon (fin de chantier, pierres oubliées dans un fond de jardin, dépôt d’un maçon).

Voici les principales étapes qui constituent le chantier :

1. Réaliser les fondations. Elles sont également connues sous le terme semelle et servent à garantir la stabilité de l’ouvrage. Le travail consiste à creuser un trou dont la profondeur et la largeur dépendront de la taille des parpaings. Ensuite, il faut couler une fine couche de béton et la recouvrir avec une armature métallique. Enfin, on coule la semelle de béton fibré (renforcé par des morceaux de fer) en assurant une bonne planéité qui assurera le niveau du mur.
2. Étaler une couche de mortier
3. Monter le premier rang de parpaings en laissant un espace de 1 cm entre chaque bloc pour la réalisation d’un joint vertical avec du mortier
4. Vérifier régulièrement l’aplomb et le niveau
5. Étaler une nouvelle couche de mortier
6. Poser le deuxième rang en plaçant les parpaings de sorte qu’ils soient installés en quinconce par rapport au premier rang
7. Élever le mur complet en respectant le même principe pour chaque rang
8. Une fois le mur de clôture terminé et sec, appliquer la solution de finition choisie (enduit, peinture, carrelage..)

Ces étapes ne décrivent pas la totalité du chantier. En effet, selon la longueur du mur, la pose de poteaux intercalaires peut s’avérer nécessaire. Prendre conseil auprès du professionnel fournissant le matériel est une bonne idée pour bien réaliser les travaux.

Exemples de devis

Prix d’un mur en parpaing

Mme R. vient de faire construire sa résidence secondaire souhaite délimiter son terrain. Elle décide de mettre en place une clôture particulièrement résistante aux tentatives d’intrusion. Le mur en parpaing apparaît comme la solution idéale. Elle commande le nombre de parpaings nécessaire. Elle opte pour des parpaings creux de 20 cm.

Le prix au m² est de 16€. Elle a besoin de 75 m² pour réaliser son mur qui fera 1m50 de hauteur sur 50 mètres linéaires. En prenant une légère marge (en cas de casse), elle demande une estimation budgétaire pour son mur de 75 m². En ajoutant le prix des matériaux nécessaires pour faire le mortier et la semelle de béton, le montant total du devis proposé s’élève à 1400€.

Prix d’un mur de clôture en pierre

Mr D. veut faire poser un mur en pierre autour du jardin de sa maison ancienne. Il engage un artisan pour réaliser les travaux. Ce dernier lui facture 170€ au m², pour un mur de 1m80 de haut. Il souhaite faire poser un mur de pierre de 50m². Le maçon lui facture 8500€.

Prix d’un mur de clôture en bois

Mme T. engage un artisan maçon pour installer une clôture en bois autour de son terrain. Le tour de son jardin de 800 m² mesure 20 mètres sur 40. Aussi, le professionnel lui facture 1200€ , soit 100€ par mètre linéaire, fournitures incluses.

Prix de pose d’un mur de clôture en pierre

Pour délimiter un côté du terrain qui entoure sa fermette, Mr T. décide de faire monter un mur en pierre. Il choisit une pierre ordinaire, dont le prix s’élève à 30€ / m².

Il fait le choix de confier ces travaux à un artisan qui compte une main-d’œuvre de 70€ du mètre linéaire, soit 1400€ pour les 20 mètres qui constituent son chantier. Le montant du devis proposé par l’artisan pour la fourniture et la pose de son muret en pierre de 20 m s’élève à 2400€.

Construire un mur de clôture en parpaing : quelles démarches ?

Bien préparer son projet et anticiper les délais

La pose d’un mur de clôture est un projet qui mérite réflexion. Quelle hauteur choisir ? Quel matériau ? Faut-il mixer le mur parpaing avec un autre modèle de clôture (grillage rigide, clôture PVC, aluminium, bois…) ? Nous conseillons de faire le tour des différentes possibilités.

Une balade dans le quartier sera l’occasion de visualiser un exemple de mur de clôture réalisé par les voisins. De nombreuses sociétés spécialisées proposent aussi des exemples de réalisation.

Les délais d’intervention pour la pose d’un mur en parpaings par un professionnel peuvent être longs, notamment en zone urbaine. Entre les conditions climatiques hivernales pas toujours favorables aux travaux et le nombre de demandes, un bon artisan ou une société reconnue peut annoncer un délai de plusieurs mois pour commencer les travaux.

Mur de clôture : réglementation

Comme toute clôture, le mur parpaing est soumis à une réglementation stricte. En effet, la clôture ne doit pas constituer une gêne pour les voisins.

C’est pourquoi, en premier lieu, elle est soumise à des limites de hauteur. Celles-ci peuvent être propres à la commune. Dans ce cas, elles sont inscrites dans le plan d’urbanisme local. À défaut, s’il n’est fait aucune mention sur le sujet, voici les limites qui s’imposent par la loi :

• 2,60 mètres si la commune comprend moins de 50 000 habitants
• 3,20 mètres pour les villes de plus de 50 000 habitants

D’autres contraintes viennent s’ajouter à cette notion de hauteur. Il s’agit entre autres de :

• L’interdiction de clôturer un terrain si aucune habitation n’y est construite (terrain nu)
• L’interdiction d’empiéter sur la propriété voisine
• L’obligation de respecter les limites de distance stipulées dans le PLU
• L’obligation de respecter les restrictions du PLU en termes de matériau notamment

C’est le plan local d’urbanisme de la commune qui fait foi en matière de clôture. Nous conseillons donc de commencer par le parcourir pour vérifier que le projet est en adéquation avec les autorisations de la commune.

Dans tous les cas, pour que le projet voie le jour, il faut réaliser une déclaration préalable de travaux. Celle-ci sera examinée par la mairie qui peut refuser la réalisation de la clôture si celle-ci ne respecte pas les règles de la commune.